École ivoirienne : les élèves sèment la pagaille en anticipant les dates des congés scolaires

L' ÉCOLE IVOIRIE

L' ÉCOLE IVOIRIENNE ET LES CONGÉS ANTICIPÉS IMPOSÉS PAR LES ÉLÈVES : MA PART DE VÉRITÉ (1ere Partie) 

Depuis un peu plus d'une décennie, les élèves des lycées et collèges de notre beau pays s'adonnent à des actes de vandalisme, réclamant des congés avant la date de ces congés fixée par le gouvernement. 

Avant de poursuivre je voudrais poser une question : l'Etat ivoirien ne punirait-il pas des fonctionnaires qui demanderaient d'aller en congé anticipés pour les fêtes pascales ou pour la saint sylvestre ? 

Non, ils seraient très sérieusement châtiés. Alors, les élèves le font impunément ? 

Qu'on se le dise, ce problème provient de trois raisons. 

Premièrement, la trop grande liberté accordée à nos enfants. Les décideurs de l'école ivoirienne, on ne sait par quel procédé, ont taillés droits en faveurs de ces casseurs à telle enseigne que l'éducation et ses sanctions sont muselées. On ne met plus rien à un élève qui perturbe le cours. On doit se taire et regarder un enfant dormir en classe. On ne doit plus, on ne doit plus,... Tellement de «on ne doit pas» que les élèves se croient permis de tout. 

Le plus grave, selon moi, est le EDHC (lEducation aux Droits de l'Homme et à la citoyenneté). C'est une discipline, même si elle est importante pour la connaissance générale, qui est venue aggraver la situation. On apprend a l'enfant ses droits: droit à ma santé, droit à l'éducation, droit, droit, droit. À force de lui donner des droits sur des droits, l'enfant se voit le droit de tout faire car il croit que c'est normal. C'est pourquoi, pour eux, l'anticipation des congés est un droit pour eux